Léa, Jardin du FRAC Centre, 2011-2012


Pour ce projet, je propose un espace entièrement en velours et composé sur le modèle d’un jardin classique français. Le miroir, sur la droite permet une symétrie ; ce qui agrandit l’espace. Le jardin comprend des formes plus ou moins géométriques, de hauteurs et textures différentes; certaines sont dures et d’autres plus moelleuses. Les couleurs du jardin renvoient à un espace naturel : le bleu évoque l’eau et par les ondulations du tissu, il rappelle les jardins japonais secs, le vert se réfère à la végétation, et le marron à un endroit sur lequel le spectateur peut déambuler. En effet, la bordure n’est qu’une illusion, le spectateur n’est pas exclu du jardin, il peut aller où il veut et toucher à tout : ce lieu est un espace ludique. Le jardin est réalisé à échelle humaine, ainsi, dedans, on ne peut pas distinguer les formes le composant. Le promeneur peut donc se penser dans un labyrinthe. La vision globale du lieu ne se fait que depuis l’intérieur des bâtiments du FRAC. Le jardin, par la fragilité des matières ne peut être réalisé en plein-air. C’est pourquoi il est recouvert d’une verrière. Dans les étages supérieurs des bâtiments, si l’on ouvre la fenêtre, nous sommes toujours à l’intérieur, ce qui crée une ambiguïté. La texture du jardin entraîne une autre obligation : celle d’être pieds-nus pour les promeneurs. Cela leur permet de se sentir plus proches de cette nature réinventée.

Léa, lycée Descartes, Tours (37), 2011-2012 (Ens. C. Scheele)

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