Fanny, Jardin du FRAC Centre, 2011-2012


Dans le cadre du concours lycéen du FRAC, j’ai conçu un jardin qui développe les idées « d’anti-jardin », de « jardin du futur » ou encore de « jardin virtuel ». Pour mon projet, j’ai donc choisi de montrer ce que pourrait devenir les jardins dans nos villes futures, où la nature aurait laissé place au virtuel et aux technologies numériques. Je me suis donc orientée vers un travail proche du design, où la nature resterait symbolique ; notamment avec l’évolution visible du jardin au passage de l’homme. Les « bulles » qui sont au niveau du sol évoquent des vallons, des collines ; cet espace invitant le regard à circuler parmi toutes ces formes fluides et ovales. Ici, le jardin est une véritable architecture, où l’homme ne peut ni entrer ni même circuler ; il peut juste l’observer depuis le plafond de verre qui le surplombe. Les collines réagissent à la présence du spectateur, lorsqu’il se déplace au dessus d’elles, les dunes s’allument à son passage, comme si cette nature artificielle fleurissait et évoluait. Nous pouvons donc évoquer les œuvres de Miguel Chevalier, Fractal Flowers où la nature est également virtuelle et réagit aux mouvements et déplacements de l’homme. Les dunes s’éclairent de rouge, car cette couleur est dynamique et violente dans ce jardin qui reste sombre lorsqu’il n’est pas attisé par l’homme. Le spectateur est donc la clé de l’architecture, car il n’entre pas en contact direct avec ce jardin, mais active un espace virtuel.

Fanny, Lycée Descartes, Tours (37), 2011-2012 (Ens. C. Scheele)

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